1. |
Intro
03:32
|
|||
2. |
Météorage feat. Bestalix
04:02
|
|||
J’regarde par la fenêtre, temps d’merde c’est l’hiver
En cours, c’est à chier, j’pique du nez tel le pivert
10h30, tellement sombre, c’est la nuit, toutes les chattes sont grises
Chez moi j’rentre, en onesie, FIFA me dégrise
Pour trouver le moindre rayon de soleil, il faut s’appeler Sherlock Holmes
La grisaille m’a kidnappé, bientôt l’syndrome de Stockholm
Le dieu Ra, c’est sur il doit être français
Vu qu’il est en grève chez nous onze mois chaque année
Heureusement qu’on a, vu qu’le soleil nous a laissé tomber
Un peu de THC, pour compenser notre carence en vitamine D
Extirpé d’mes doux rêves par la pluie sur mon velux
Pour nous un p’tit déj’ au soleil, laisse tomber c’est du luxe
Depuis l’arrivée des nuages c’est terminé mon idylle
Froid vent et pluie en mai, c’est de l’ultra kill
Certains naissent sous le soleil, d’autres dans la boue
C’est pas pour autant qu’on va faire la moue
Car à passer notre temps enfermés, à cogiter
On s’demande c’qu’on fout là à vapoter, faut dire qu’c’est pas un frein à la créativité
Heureusement qu’on a, vu qu’le soleil nous a laissé tomber
Un peu de THC, pour compenser notre carence en vitamine D
J’me surprends à rêver, j’ai la tête dans les nuages
C’est l’brouillard qui s’invite de la ville aux pâturages
De la neige sauf à Angers, de Corsica au Botswana
Noël blanc, hormis à l’UCO, nous on connait pas
La pluie tombe en trombe sur mon velux, j’suis clinophile
J’vais sur KickAssTorrent, aujourd’hui c’est journée cinéphile
Même dans la Bible, le déluge était sous estimé
Ici c’est l’tour du monde en 80 jours d’giboulées
Heureusement qu’on a, vu qu’le soleil nous a laissé tomber
Un peu de THC, pour compenser notre carence en vitamine D
D’orageux nuages s’ramènent, j’crois qu’va y avoir un grain
Je rage, je nage, me noie seul dans c’putain d’bouquin
Regarde au dehors, il fait d’jà nuit, ben oui il est 15h
Du Bellay mon cul, angevin je suis, connais pas la douceur
Doc Gynéco, j’me sens pas bien, faut qu’j’prenne un truc vite
Il m’manque quelque chose, ce je ne sais quoi, on l’verra par la suite
Du temps et du taf, je sens qu’je suis à l’ouest
Qu’est ce qu’vous faites les gars ? (FIFA !) Ok, j’vais faire une sieste
Heureusement qu’on a, vu qu’le soleil nous a laissé tomber
Un peu de THC, pour compenser notre carence en vitamine D
Clichés sur la douceur angevine, j’les balaye d’un revers d’une main
Ca pleut comme la cyprine, plus d’jours qu’y a d’os dans le corps humain
Ici, très faible risque de prendre un coup d’soleil
Si on a la peau rouge, c’est plutôt à cause de la grêle
J’regarde le ciel, il y a Dieu qui fait du Malevitch
Pas d’mise à jour c’t’été, toujours ce foutu glitch
Carré blanc sur fond blanc, ça manque un peu d’couleur
Ca fait plus de vingt ans qu’on avale des couleuvres
Heureusement qu’on a, vu qu’le soleil nous a laissé tomber
Un peu de THC, pour compenser notre carence en vitamine D
|
||||
3. |
Childhood
03:26
|
|||
Vois sur ton chemin, gamin oublié, égaré
Donne lui trois claques, ça lui passera l’envie d’rêver
C’est sur ces deux phrases, que l’film aurait du commencer
J’aurais tout d’suite compris que grandir c’est se résigner
Syndrome de Peter Pan, 22 ans, pas l’envie d’changer
Mon corps est dev’nu grand, enfin pas trop, faut pas rêver
Fini le soprano, je l’ai troqué pour l’baryton
Le temps est passé, d’la bière a coulé sous les ponts
Avant j’voulais être chevalier ou bien navigateur
Rien faire de mes journées, épouser la baby-sitter
Cette époque est morte, en deuil je joue le déni
Mais bon la vie suit son cours, et je sors toujours pas d’mon lit
Childish childhood, childish childhood
Everything was better when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was easier when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was simpler when we were young
Everything was easier when we were young
C’était l’temps où on avait l’temps faire tant de choses
Autant tenter, à un temps t, d’se rappeler combien c’était grandiose
On avait nos survet’ à pression même dans l’réfectoire
Exhibant nos blessures de guerre, de manière ostentatoire
Plus de minutes passées, à jouer dans la cour de récré
Qu’assis devant le tableau noir, coloré à la craie
Les heures paraissaient des jours, les jours paraissaient des années
La belle époque où mon plat préféré, c’était l’poisson pané
Un monde à part, déconnecté, où l’innocence est reine
Où le défi est roi, où leur union pérenne
Alors c’est vrai, qu’j’ai plus dix ans, depuis plus de dix ans
Mais disons, qu'si j’étais pas nostalgique, ça s’rait p’t-être médisant
Childish childhood, childish childhood
Everything was better when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was easier when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was simpler when we were young
Everything was easier when we were young
Quand on était enfant, tout était plus simple
Le monde encore devant nous dans nos survet’ amples
Tout à découvrir et rien à réfléchir
Les potes, le foot et l’école avec le sourire
Les dessins animés le dimanche matin à la télé
Chaque jour une aventure, des bâtons pour épée
Les vacances à Brest, l’océan et son immensité
En slip, une pelle à la main les yeux écarquillés
Jamais on n’revivra carpe diem à ce point
A part peut être quand on fume un bon joint
Je suis nostalgique de cette époque, mais pas triste
Car un grand enfant, encore en nous subsiste
Childish childhood, childish childhood
Everything was better when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was easier when we were young
Childish childhood, childish childhood
Everything was simpler when we were young
Everything was easier when we were young
|
||||
4. |
Escape
03:29
|
|||
6h du matin, je réponds à l’appel
Besoin d’évasion, rencontre le peuple du Sahel
J’pourrais dans les diners, dire à qui veut qu’j’ai baroudé
Mais, j’n’en r’sens pas l’envie, j’suis pas Archi, pas b’soin d’crâner
A la recherche d’autres choses, de sons nouveaux, de paysages
Jamais rester en place, toujours n’être que de passage
Lisboa, Oslo, Assouan, Bobo sont mes points cardinaux
Envie d’explorer l’Ouest, fouler les terres latino
Mâcher d’la coca, boire du maté aux sons des bongos
D’la samba, de la cumbia ou des mariachi de Mexico
Mais un endroit dans le monde a pris une place particulière
Dans mon cœur, Malasaña, j’ai l’impression qu’ça fait hier
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
J’aimerai être heureux comme Ulysse et faire un beau voyage
J’suis plus que désireux de voir mille et un paysages
J’veux m’laisser enivrer par le parfum d’un monde nouveau
Offrir autre chose qu’métro, boulot, dodo, à mes yeux, mon cerveau
Avec l’excitation d’un hobbit quittant la Comté
Partir pour l’aventure, avoir des choses à raconter
Trip zoomorphe, en Monsieur Taupe, au gré du vent dans les saules
Sur les bords de la Tamise, dans une Vauxhall
J’veux voir ma garce de vie se mettre à danser sous mes yeux
Me sentir libre sur la route, beatnik impétueux
Fuyons ce meilleur des mondes possibles candidement
Au final, ce qui importe, c’est cultiver son jardin fatalement
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
Moitié angevin, moitié brestois, partagé par c’dilemme
Dépourvu d’libre arbitre à ce sujet, je suis tel le golem
La brume, le vent, le gris de Brest, j’les connais comme ma poche
J’y suis allé autant d’fois qu’on m’a répété que c’est moche
En fait une ville de cœur n’a pas d’raison, ne se choisit pas
Telle la haine sauvage, l’amour transcendent s’impose à toi
Grand marcheur, j’parcours la ville de proche en proche, sans aller loin
J’élime mes pompes qui prennent l’eau comme les couches d’un bambin
Angers restera à tout jamais la ville où je suis né
Ma ville des premières fois, où je fus élevé
Alors pour moi, pas besoin d’aller loin pour m’évader
J’n’ai jamais pris l’avion pourtant j’ai plané et m’suis envoler
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
Madrid je t’aime, Brest je t’aime
Ouaga je t’aime, Angers je t’aime
|
||||
5. |
La Légende
04:41
|
|||
[…]
Ainsi commence la légende de - Marco !
Capable de retournements de situation à la Donnie Darko
Il est imprévisible, un soir il dérobe un drakkar
Le lendemain, il t’annonce qu’en 4L il part pour Dakar
Il vit en mode ENSAM, parangon des arts et métier
Toujours sous le joug d’un bon tuyau, de lui il faut se méfier
Sa générosité est aussi riche que sa pilosité
De sa barbe dans les ch’veux, jusqu’à ses tétons frisotés
Trois mois de vie à ses côtés, un vrai choc des cultures
Pas de biaude à la clé, mais une sacrée aventure
[…]
Un mauvais plan c’est signer Marco les bons tuyaux
Compte pas sur lui, pour la bouffe c’est steak et pâtes à l’eau
Tous les matins c’est la grasse mat’ en mode ENSAM
Réveillé à 3h par son alarme en mode ramdam
Les gadz’ tous des geeks sauf mon bon pote Marco
Expert en tuyau comme Super Mario – Here we go !
Au moindre vapo il pleure à chaudes larmes
Puis enchaîne sur une BDA, prêt à prendre les armes
A plus mec, on s’tient au courant comme d’hab’
Bon courage en 4L sous les baobabs
[…]
Syndrome de la feuille blanche, évidemment tout c’la j’l’ai pas vécu
On me l’a conté et franchement, je m’en suis voulu
Mais bon moi, j’ai ENSAMé de Lisboa à Malasaña
Tandis qu’un chinois sous-louait ma chambre, façon sous la parka
‘tention champion, si tu baises dans l’antre de papi VK
Au pola qui traîne, parce qu’un jour tout se sait
Allez te vexe pas si t’es raide mort, j’te laisse le canapé
Caleçon manteau, la bonne combi, pour bien dormir après avoir gerbé
[…]
|
||||
6. |
Doom's Adventure
03:56
|
|||
7. |
L'Origin de la Vexe
03:44
|
|||
15h du matin, je me lève, j’sais pas quoi faire
Les gars sont dans l’salon, déjà prêts, j’prends l’homme en vert
Ma manette déconne, toutes les minutes je dois choisir mon camp
Putain d’officielle construite en Chine par des enfants
S’engueuler en versus, j’compte plus le nombre de fois
Mais comme on veut qu’la coloc’ dure, on joue à 3
La musique est à chier alors on met la chaine hi-fi
A croire que les chansons sont choisies par NRJ
Quand j’pense à ceux qui n’comprennent pas notre addiction
Ils s’rendent pas compte, c’est plus qu’un jeu, un rituel d’initiation
Un combat d’coqs constant, un parcours du combattant
Les honneurs pour le gagnant, une couille en moins pour le perdant
Tous les coups sont permis, même les plus fourbes
Mais pas d’cadeaux cette fois, pas d’vif bleu, même pas de tourbe
Si tu perds tu peux dire qu’y a un problème sur l’bouton A
Ou que Dieu voulait d’la vexe, alors il créa FIFA
A l’origine, il y avait pas Origin
On en rit jaune, vu comme ils nous pigeonnent
30 euros chaque année, et aucune mise à jour
A la folie je te hais, FIFA mon amour (x2)
FIFA élu jeu l’plus frustrant de la Terre entière
Mais j’aime quand même y jouer, calé avec ma bière
Car que ce soit online, ou bien en mode carrière
Perso je gagne avec l’art et la manière
Mais c’est vrai que les bugs et les aberrations
Ont parfois raison de mon abnégation
Si tu veux t’amuser, faudra être courageux
On passe moins d’temps manette en main, qu’à démarrer le jeu
J’en suis peut être devenu addict à la vexe
De celle qui te transperce jusqu’au vertex
Mon masochisme est devenu mithridatisme
J’me détache des choses superflues, comme si j’souffrais d’autisme
Mais perdre un match sur un fait de sérendipité
J’compte plus le nombre de fois où j’suis sorti dépité
Il y a quoi de finir, désabusé et ire
Mais épouser FIFA, c’est pour le meilleur comme pour le pire
A l’origine, il y avait pas Origin
On en rit jaune, vu comme ils nous pigeonnent
30 euros chaque année, et aucune mise à jour
A la folie je te hais, FIFA mon amour (X2)
Une année de plus, un FIFA d’merde en plus
Plus de crack désormais, EA nous la met dans l’anus
On ne peut pas s’en passer, c’est une vraie addiction
Ces enfoirés l’entretiennent, j’en ai bien l’impression
Pas d’argent pour bouffer mais toujours pour FIFA
Dag & Red comme d’hab’ pour bien en chier en FUMA
Tel Roucool dans les hautes herbes la vexe apparaît
A force d’hurler sur le canapé, on voit ma raie
On passe en ligne pour se tester contre les footix
Qui nous mettent une branlée et me donne envie d’un fix
Un p’tit steady state et v’la l’inspiration d’la weed
Mais fait bien gaffe au dosage ou tu vas faire un bide
Ne martèle pas A sur les 6 mètres, car les coyotes trainent
Un tir cadré, un but, tu en resteras blême
Toute cette vexe a fini par exploser tel un kyste
Et depuis je suis devenu plus calme qu’un moine bouddhiste
A l’origine, il y avait pas Origin
On en rit jaune, vu comme ils nous pigeonnent
30 euros chaque année, et aucune mise à jour
A la folie je te hais, FIFA mon amour (x2)
|
||||
8. |
||||
Vk in the house, débarque bien vénère
Je fais pas du rap gangster, mais plutôt du rap précaire
Roublard comme jamais, je n’ai pas vraiment le choix
Pour payer ma taxe au RSA je n’ai pas le droit
White trash dans l’âme, je passe mon temps à gueuler
A débattre de tout et rien devant la télé réalité
Au volant d’ma Golf Boston je me la pète
En priant pour que mon tank ne tombe pas en miettes
J’ai tell’ment b’soin d’thunes, j’ramasse l’argent sale sans même la laver
Ton téléphone représente plus que mon capital financier
Toujours en dèche de maille, je recherche la moindre faille
T’as intérêt à acheter mon album avant que j’finisse sur la paille
C’est pas du gangsta rap, c’est du rap précaire
On vient arrondir les angles à gros coups d’équerres (x3)
Sache que les bonnes dettes font les bons amis
Mais j’peux te tomber d’ssus à tout moment comme un tsunami
Oo-de-Lalli, tu sais qu’tout arrive
Que par une seule de mes rimes à tout instant tu pars à la dérive
J’dis « Merdre » à ceux qui m’trouve ubuesque, persiste et signe Alfred Jarry
A moi tout seul, j’peux provoquer un vrai charivari
J’veux qu’mon texte entier soit surligné sur RapGenius
J’roule à l’eau et à la bière, j’suis plus hybride qu’une Prius
Constamment à la r’cherche d’une bonne punchline sous la douche
Au pire je fais d’la mousse, à défaut de toujours faire mouche
Mais loin de moi l’envie d’être l’homme de main, du Capitaine Crochet
Peter Pan en puissance, à mon enfance j’préfère m’accrocher
C’est pas du gangsta rap, c’est du rap précaire
On vient arrondir les angles à gros coups d’équerres (x3)
C’est bébé Doom qui débarque, qui se braque et t’embarque dans son univers
Ici l’anarchie est loi, j’connais même pas l’mot horaire
Un calebut comme costume de scène, trouve un riff et mets tout l’monde d’accord
Mais comme c’est dur d’être un génie, la moitié d’ma vie je dors
Doom la sieste, c’est plus qu’un rythme, c’est une philosophie
La flemme de tout alors j’fais rien, de l’effort j’ai la phobie
En travailleur épanoui, à la recherche du stage planqué
Neurasthénie permanente, j'suis désolé je n’ai qu’deux pieds
J’étale ma vexe sur mes textes et perplexe me laisse emporter par l’vortex
Car si la vie est un programme, moi j’en suis le Tipp-Ex®
Et j’assiste impuissant aux jours qui deviennent des années
Sur mon canap’, j’aime pas grandir, pas si dur d’être bébé
C’est pas du gangsta rap, c’est du rap précaire
On vient arrondir les angles à gros coups d’équerres (x3)
|
||||
9. |
Nuit Blanche
03:36
|
|||
4h44 sur les canaux d’Amsterdam avec les gars je vogue
Combi noire, bonnet d’voleur, je sors de ma pirogue
Sous les lumières jaunâtres je me dirige vers le Rijksmuseum
Puis jette un spacecake aux chiens, pour éviter tout capharnaüm
Je rentre par les évacuations et accède au sous-sol
Les détecteurs LASER sont allumés, c’est pas d’bol
Pas grave, j’me faufile entre eux tel Kyle Lowry
De la salle des porcelaines je me rapproche petit à p’tit
Enfin je l’aperçois, majestueuse, la pipe du XVIIIe
Vite j’explose la vitre et l’embarque sous le son des sirènes
On se planque au Vondelpark et matte le l’vé d’soleil avec les gars
9h, on s’pose au Mr.K, et bourre la pipe d’Indica
Si tout c’la était vrai, est ce qu’on y arriverait
Tout seul on galère, à plusieurs on s’en sort
Garde toujours un pote à tes côtés on sait jamais
Indispensable si tu veux pas finir laissé pour mort (x2)
Alors, ça y est, on y est, on peut plus s’débiner
C’était qui l’niais qui disait, qu’on allait s’amuser
Faire un cache-cache dans un château, j’aurais du décliner
Pourquoi pas l’faire dans une prison, un asile, un musée ?
On n’a pas pris nos proton pack, et s’il y a des fantômes ?
Ma résistance au stress est de l’ordre du femtohm
Et puis d’abord, hein ? Qui c’est qui fait le loup ?
(On désigne à trou-trou ?)Putain, j’viens d’voir un truc chelou !
On n’a pas commencé, et j’suis déjà à bout
En hypervigilance, j’ai l’impression d’être suivi par un Boo
Plus froussard que Luigi, j’en deviens vert de peur
Je me sens vaciller vers une cataleptique torpeur
Si tout c’la était vrai, est ce qu’on y arriverait
Tout seul on galère, à plusieurs on s’en sort
Garde toujours un pote à tes côtés on sait jamais
Indispensable si tu veux pas finir laissé pour mort (x2)
5h du matin ça y est j’arrive à m’extirper
De c’guet-apens, j’aurais jamais du accepter cet apéro dev’nu soirée
Stage dans 3h, le cake n’était pas qu’épicé, galère à marcher
Les yeux flous, les idées fusent, faut qu’j’aille pisser
Au loin de la lumière rouge, elle se rapproche, j’suis aspiré
Je suis dans un vaisseau, où des hommes roses me servent du thé
Pantalon jaune, clope au bec, des télés à la place des yeux
Disent que pour l’minerai vert, sont venus sur la planète bleue
Cette ressource qu’ici on appelle Sativa ou Indica
Source d’inspiration et d’idées neuves, dont on n’se souvient pas
Pris de pitié, j’appelle mon jardinier – Allo, papi VK ?
Je me réveille dans mon lit, 8h, faut qu’j’aille stager
Si tout c’la était vrai, est ce qu’on y arriverait
Tout seul on galère, à plusieurs on s’en sort
Garde toujours un pote à tes côtés on sait jamais
Indispensable si tu veux pas finir laissé pour mort (x2)
|
||||
10. |
Widdowson (Interlude)
00:31
|
|||
11. |
Lourdson
03:46
|
|||
Ce soir c’est movie night alors je grinde un bon vapo
Les piles sont chargées, on envoie Las Vegas Parano
Le vapo chauffe, chauffe, chauffe, et la weed monte, monte
Doom tousse, s’explose les poumons, c’est trop la honte
Leur road trip te prend aux tripes, et ton trip atteint son pic
Quand ils arrivent au strip, qu’ça part en psychédélique
La pâteuse débarque, j’m’envoie une bonne bière
Puis la foncedalle arrive, fais tourner les Krisprolls® Marque repère®
Lourdson, Lourdson, Winnie, Winnie l’ourson
Avec un peu d’beuh, tu t’retrouves dans la forêt bleue (x2)
En fait, on sait pas grand-chose
Mais on fait tout comme
Ca débat sec en prose
Dans la casa gruesome3some
Le débat s’envenime, ça devient enragé
Papi VK se vénère, c’est le clou de la soirée
On s’engueule, on crie, on râle, on fait 15 fois le tour du pot
J’vais boire de l’eau, je gère trop mal le vapo
Lourdson, Lourdson, Winnie, Winnie l’ourson
Avec un peu d’beuh, tu t’retrouves dans la forêt bleue (x2)
Telle une abeille en quête de pollen, je pose mes lèvres sur elle
Je vais de fleurs en fleurs, je volette, cherchant des espèces nouvelles
A chaque lichée, de nectar, démarre une odyssée charnelle
J’me sens comme oint d’ambroisie, je deviens immortel
De là, en Iran, j’me rends, après avoir pris d’chères rasades
Je m’assoupis, mille et une nuit dans les bras de Schéhérazade
Rien ne peut plus m’réveiller, pas même un cri perçant
Je me délecte émerveillé, de ce vent d’orient si berçant
Lourdson, Lourdson, Winnie, Winnie l’ourson
Avec un peu d’beuh, tu t’retrouves dans la forêt bleue (x2)
|
||||
12. |
Annal(es) feat. Bestalix
05:04
|
|||
Plus qu’quelques jours et ce s’ra enfin l’heure fatidique
Je demeure statique devant tout choix dichotomique
Les QCMs s’imposent à moi lors de cette épreuve sporadique
Je suis épuisé d’réviser, sois pas surpris de m’voir pas trop tonique
Une sorte de Superman au contact de sa Kryptonite
Je suis vidé, à plat, telle une planche anatomique
Explosion atomique, aussi bref qu’Hiroshima et Nagasaki
Trois heures d’épreuves pour valider six mois d’acquis
A force de taper dans les coins, on finit en déconfiture
Chaque fois j’en r’sors traumatisé, je reste taciturne
Besoin de m’reposer, j’me plonge dans l’écriture
J’embarque pour un voyage interstellaire vers Saturne
Inversion de mon rythme nychtéméral
J’confonds diurne et nocturne, j’en deviens cathéméral
Guidé par mes instincts primaires, j’retombe au stade du lémurien
Figé dans le canapé toute la journée, je n’réponds plus de rien
Mais malgré tout cela, on relativise
A chaque jour suffit sa peine, telle est notre devise
On verra dans 3 mois, pour le verdict
Car ainsi va la loi que les partiels nous dictent
Mais malgré tout cela, on relativise
C’était pas du gâteau, encore moins la cerise
On verra dans 3 mois, pour la sentence
Arbitraire elle décidera si on est bon pour la potence
Allez c’est parti comme à chaque fin d’année
Dans mes veines du sang coule noir de café
Révise mon enfant, révise, telle est la solution
Dans tous les cas le jour J, y aura pénétration
On passe nos journées, tête dans les livres tels des moutons
On fait la queue pour l’abattoir, en silence sans objection
Les mots me manquent, j’sais pas quoi t’dire alors je bêle
J’aimerais parler comme Brel, mais j’cause comme Patrick Bruel
Tous les profs aux grés des jours, en cours, on fait leurs cas
Aie confiance ! Crois en moi ! T’auras moins mal tu verras
Assonance de la vexe, où es-tu donc passée ?
Dans une autre chanson, tu vas me manquer !
Mais l’résultat s’ra l’même, ce s’ra la gueule de bois
Si tu t’souviens plus d’rien, tes amis l’f’ront pour toi
On ne fiste pas le diable, même avec une longue cuillère
Alors on attend qu’les heures passent, demain ce s’ra hier
Mais malgré tout cela, on relativise
A chaque jour suffit sa peine, telle est notre devise
On verra dans 3 mois, pour le verdict
Car ainsi va la loi que les partiels nous dictent
Mais malgré tout cela, on relativise
C’était pas du gâteau, encore moins la cerise
On verra dans 3 mois, pour la sentence
Arbitraire elle décidera si on est bon pour la potence
De retour dans ce putain d’amphi pour les partiels
Comme d’habitude même en juin on se les pèle
Pas le choix, on ne peut pas se permettre de rater
Sinon on risquerait de foutre en l’air notre été
Entre deux cours j’bosse mes beats, ces minutes valent de l’or
J’erre sans but, dans l’appart, et observe la vie dehors
Etrangement pendant cette période de tensions, l’inspi est forte
Je bouffe mes céréales et met mon casque, la musique me transporte
Ailleurs car ici ça craint, plus la tête à rien, même pas à s’laver
Une semaine sans douche en pyjama, ça commence à gratter
Heureusement qu’on est pas con et qu’on bosse les annales
Pour éviter qu’ces geeks de bio nous foutent un plug anal
Cette année Hamel, ange malingre descendu du ciel
Nous a sauvé la mise avec ses T-shirts taille XL
L’étau autour de nos couilles s’est desserré
A dans 6 mois, pour le prochain couperet
Mais malgré tout cela, on relativise
A chaque jour suffit sa peine, telle est notre devise
On verra dans 3 mois, pour le verdict
Car ainsi va la loi que les partiels nous dictent
Mais malgré tout cela, on relativise
C’était pas du gâteau, encore moins la cerise
On verra dans 3 mois, pour la sentence
Arbitraire elle décidera si on est bon pour la potence
|
||||
13. |
Projet Mixtape
04:49
|
|||
Incitation à la vexe, un projet BBoyz né de rien
Au début juste pour déconner, tel des galériens
On a commencé à gratter en amphi avec Natwin
Puis Doom et sa guitare nous ont rejoint, et l’groupe à pris racine
Partis d’rien, on est toujours nulle part, pour toujours de trainards
On stagne les trois quarts, sans jamais en avoir marre
Malgré nous, le projet vexe avance à pas de loup
J’espère l’écouter dans 20 ans et être fier de nous
En effet l’album n’est pas la fin mais le moyen
De s’rassembler tous et de construire sereins
Un truc simple auquel nous reviendrons qui nous évoquera
Une jeunesse insouciante qui espérons le nous inspirera
Coloc’ un jour, coloc’ toujours
Incitation à la vexe bouge pas c’est du lourd
BBoyz un jour, BBoyz toujours
Le projet mixtape, enfin mis à jour (x2)
Faire un album entre colocs, c’était pas une sinécure
Mais pas l’choix, en fin d’mois, faut qu’on paye les factures
En attendant d’être sûr, d’avoir un avenir plus sécure
On t’laisse le droit, d’apprécier, s’il est de bonne facture
D’abord blague plus que projet, quatre coups d’crayon en cours
Tout n’s’est pas fait en un seul jet, car nous créons encore
Et non, c’est pas l’dernier, là tu te dis au secours !
Fuis, prends tes jambes à ton cou, pendant que l’on prend corps
C’est plus un exutoire, façon art thérapie
Un défouloir pour nos névroses, une lutte contre les harpies
Au fil d’la vie on s’reconstruit pour ne pas finir en charpie
Pour ne pas finir replier sur soi, comme des cavatappi
Coloc’ un jour, coloc’ toujours
Incitation à la vexe bouge pas c’est du lourd
BBoyz un jour, BBoyz toujours
Le projet mixtape, enfin mis à jour (x2)
Ca y est c’est terminé, voilà notre œuvre d’art
Elle ne peut pas t’avoir déçu, j’ai plus d’une corde à ma guitare
Un an de travail, mais pas des plus acharné
Le désert, c’est sûr, cet été on l’a traversé
Mais continuellement, je laisse ma strat s’exprimer
Sur un beat qu’habituellement VK a déjà composé
Natwin inlassablement écrit des phrases que l’on ne comprend pas
Les BBoyz insolemment sont là où on n’les attend pas
Le beat groove, le kick snare, c’est pas du rap gangster
Mais une distillation d’vexe qui s’dissémine comme le cancer
J’arrive mes cordes acérées, mes punchlines insérées
Ma vexe est acerbée, si j’ai fait c’t’album c’est pour serré
Coloc’ un jour, coloc’ toujours
Incitation à la vexe bouge pas c’est du lourd
BBoyz un jour, BBoyz toujours
Le projet mixtape, enfin mis à jour (x2)
|
||||
14. |
||||
Ca y est, fin d’un projet. Ca y est, fin d’une histoire
Qui se ressemble s’assemble, puis se sépare
Evidemment j’savais qu’ça d’vait arriver tôt ou tard
Mais j’suis pas sur d’être déjà prêt pour un nouveau départ
Sur qu’on s’est amusé dans notre confortable repère
Avec papy VK et bébé Doom, mes deux fidèles compères
A s’engueuler, à rigoler, à passer du bon temps
A discuter, à boire, à jouer et pourtant
Terminé le gruesome3some, je m’extirpe du cocon
Arrivé en chenille, j’espère que j’en r’sors en papillon moins con
La fin arrive, triste mais inéluctable
On en restera là, telles les miettes sur la table
On savait bien que ça s’terminerait un jour
Mais on y pensait plus à force de vivre au jour le jour
La fin d’une époque précaire mais heureuse
Une belle histoire d’amitié à l’eau d’rose
J’espère m’en souvenir longtemps pour rester humble
Quand je partirai l’sourire aux lèvres avec mon érable
A peine arrivés, et d’jà r’partis, on aura évolué
On en r’sort grandi mais on se s’ra surtout marré
Au 15 avenue René Gasnier, le décor est planté
Les valises sont prêtes, la mixtape enregistrée
On aura bien rigolé, on a fait du grand art
VK aux platines, Nat aux textes et moi à la guitare
Aidés par une bande de joyeux compagnons
Thibs thibs compose et nous emporte vers d’autres horizons
Alix chante, et change tous nos repères
Faut dire qu’on s’tait habitué à son langage de charretière
Le verbe était posé, la ritournelle est lisse
Bon il est l’heure avant d’partir une dernière triple pisse
|
Mellivora Angers, France
Le projet de 3 colocataires passant leur temps libre à rapper...
Just the project of three flatmates,spending their free-time rapping...
Streaming and Download help
If you like Mellivora, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp